La Nouvelle Eve ou la mission de la femme mère

Aujourd'hui je prêche aux femmes: Vous devez orienter vos époux vers Dieu. Car le salut du monde est entre vos mains. Vous êtes le symbole de l'Amour. Vous devez redresser les esprits déformés de vos époux. – Comment cela s'effectuera-t-il ? – En introduisant l'Amour Divin dans vos coeurs. Vous aimerez vos époux. Tu aimeras ton époux, l'unique, sans être son esclave; tu aimeras l'Unique, c'est-à-dire tu aimeras Dieu en sa personne.
L'esprit travaille maintenant avec les femmes, voilà pourquoi elles sont plus croyantes et plus spirituelles que les hommes. Remarquez que, là où la femme met le pied, tout commence à avancer, à progresser : la science, la religion, la musique... tout va bien. La femme représente la terre fertile où tout croît. Si la femme disparaît, tout s'arrête – la science, la religion, la musique, l'art – il n'y a plus de terre. Tant que le poète porte l'image de la femme en son esprit, il écrit des vers. Mais ôtez-lui la femme, alors il perd le sens de sa vie et il rend les armes. La femme est présente dans l'esprit de tous les hommes. Elle représente l'Amour, elle est leur pensée, leur idée. Je considère la femme comme un pôle. Au commencement, quand Dieu a créé la femme, elle était toute différente de la femme actuelle. Sur terre la femme est différente de celle du Ciel et de celle du Paradis, elle n'est que comme un écho, un reflet de la femme élevée, de la femme noble, originelle. Et dans cet aspect l'amour n'est que le reflet extérieur de cette femme. Pourtant l'amour ne se manifeste que là où est la femme. Si la femme est absente en l'homme, alors l'amour est aussi absent. Si les hommes savaient ce qu'est la femme et s'ils lui rendaient sa place, le monde s'améliorerait immédiatement.
Je n'ai rencontré que quelques femmes dans ma vie, certaines en Bulgarie, d'autres à l'étranger. La vraie femme se distingue par sa tendresse: pas un mot grossier ne saurait sortir de sa bouche ! Chaque femme qui peut être grossière n'est pas encore l'incarnation de la vraie femme; car elle s'est écartée du modèle idéal. Et ce qui distingue le vrai homme, c'est la générosité.
Aujourd'hui on considère la femme comme un être qui a besoin de l'homme, pour qu'il prenne soin d'elle. Alors je dis : ce n'est pas une femme, c'est un être handicapé. D'après moi, la vraie femme est celle qui sauve le monde; la femme véritable est celle qui détient les clefs de la vie; la vraie femme est celle à travers laquelle se manifeste la noble et puissante force de l'amour, celle qui porte la vie. Par conséquent le salut du monde viendra par la femme et non pas par l'homme. L'homme doit observer dans sa vie deux lois principales. La première loi – l'amour envers Dieu – représente l'homme; la deuxième loi – l'amour pour son prochain – représente la femme. L'homme travaille avec la première loi; la femme – avec la deuxième. Pourtant l'homme doit utiliser les deux lois. La deuxième loi – l'amour pour son prochain, avec laquelle la femme travaille – crée les institutions et la société. Par conséquent, la société contemporaine, comme tout ce qu'elle comporte est dû notamment à cette femme humiliée. Alors, quel devrait être le but visé de la société contemporaine et des Etats contemporains ? – C'est d'élever la femme. Elevez la femme jusqu'à la situation, jusqu'au rang qu'elle occupait auparavant! Mettez-la au niveau où elle était à l'origine et vous verrez qu'en 25 ans le monde s'améliorera. Le salut du monde se trouve dans l'élévation de la femme. Si vous n'élevez pas la femme ou si elle ne s'élève pas elle-même, le salut ne viendra pas d'autre part.
Quand je parle de l'élévation de la femme, je considère que cette idée doit pénétrer et imprégner la vie elle-même. Elle doit se répandre non seulement parmi les hommes, mais aussi parmi les animaux, les plantes et les minéraux. Cette loi suprême doit gagner complètement le coeur humain. Si l'homme abaisse son coeur, le salut ne viendra pas non plus. Parce que le salut de l'humanité contemporaine se cache dans l'élévation du coeur. Si tu t'abaisses toi-même, tu abaisses ton coeur. Si tu t'élèves toi-même, tu élèves ton coeur. Tous les anges, tous les saints, tous les êtres avancés ont pour objectif l'élévation de la femme. Un grand nombre de gens contemporains semblent s'opposer à ce grand projet en disant: savez-vous ce qu'est la femme ? Elle est un vrai serpent ! - Il n'y a que ceux qui ont payé les pots cassés qui ont le droit de parler d'elle. Quand vous dites que la femme est méchante, je vous demande: qui n'est pas né d'une femme ? Votre mère qui vous a porté dans son sein, qui vous prenait dans ses bras, qui vous portait dans son esprit et dans son coeur, n'était-elle pas une femme? Ne prêtez pas attention au fait qu'elle soit abaissée. Telle qu'elle est, aujourd'hui elle est votre mère. Si vous avez une compagne, considérez-la comme votre mère. Et votre mère considérez-la comme si Dieu était en elle. L'humanité doit changer radicalement ses idées et ses points de vue à l'égard de la femme. Sinon le salut ne viendra pas. Il existe une loi très importante que chacun doit connaître. La voilà. Quand une femme aime un homme, elle est capable de l'élever. Pourtant, si elle se met à haïr un homme, il finira tragiquement. En Amérique, certaines statistiques montrent que tous les prédicateurs qui ont des femmes bonnes, sont célèbres et sont considérés comme des prédicateurs éminents. Pourquoi? – Parce que leur femme les aime et partage leurs idées. Et par contre: toutes les femmes de prédicateurs qui n'aiment pas leur époux et qui ne partagent pas ses idées ont contribué à l'échec de leur mari. Par conséquent, la femme est capable d'élever l'homme ou de causer sa chute.
Maintenant je dis encore une fois aux femmes: introduisez plus de lumière dans l'esprits de vos maris. Il n'y a que la femme qui puisse faire cela. Aucun homme ne peut sauver un autre homme – c'est la femme qui le sauvera.
Comment apporter la paix sur la terre? Qui peut apporter la paix? Aujourd'hui, aucune loi n'est capable de faire cesser la guerre ni d'apporter la paix. Même si tous les gens savants se réunissaient et se mettaient à travailler contre la guerre et pour la paix en utilisant la science, ils ne réussiraient pas. Je dis: il n'y a qu'une seule force au monde qui puisse arrêter la guerre et apporter la paix. Quelle est cette force? – C'est la femme! Si toutes les femmes s'unissaient et disaient: « Nous ne mettrons dorénavant plus de criminels au monde ! », elles mettraient fin à la guerre. Et si chaque femme disait à son fils: « Si tu tues ton frère, je te renie, tu n'es plus mon fils! » - la guerre se terminerait. Pour atteindre cet objectif, non seulement deux ou trois femmes devraient être conscientes de leur rôle et de leur tâche, mais toutes les femmes devraient s'élever et travailler ensemble pour le salut du monde. Dorénavant, les femmes seront tenues pour responsables de la non-réalisation de leur tâche. C'est pour cela que depuis des milliers d'années les femmes sont battues d'après la loi et sont tombées dans la condition d'esclaves. Elles supportent des souffrances atroces. La loi qu'on applique envers elles est impitoyable. Pourquoi? – Parce qu'elles ont le pouvoir de résoudre le problème du salut de l'humanité, mais elles refusent de l'utiliser. Les femmes doivent unir leurs efforts dans le monde entier et dire: « A bas la guerre! A bas tous les égarements! A bas toutes les doctrines païennes! Nous, les gens contemporains, nous allons résoudre cette question: comment il faut vivre. Il faudrait pourtant résoudre le problème autrement, en considérant non pas comment on doit vivre, mais plutôt comment on doit naître. Il faut résoudre le problème qui réponde à la question: quelles mères et quels pères devrions-nous avoir. Quand je dis « mères », je n'entends pas seulement le sens ordinaire du mot. Puisque nous voudrions être sains et heureux, nous voudrions être intelligents et avoir une religion, tout cela est très bien. Mais cette religion devrait être la Religion de l'Amour. Nous voudrions avoir des écoles, pourvu qu'elles soient des écoles de la Sagesse. Nous voudrions avoir un régime social et des lois, mais pourvu qu'ils soient basés sur la Raison Divine Absolue! Ce problème, les mères vont le résoudre. Quelles mères? – Les mères du futur, non celles d'aujourd'hui. D'un point de vue purement organique, il existe dans le monde deux institutions qui sont Divines. L'une, c'est le père et la mère, autrement dit, la famille, le foyer. C'est la première institution sur la terre. Il n'existe pas d'institution plus noble et plus glorieuse que la famille. Et de même il n'y a pas d'état plus élevé que celui du père et de la mère. Vraiment, il existe beaucoup de pères et de mères sur la terre, mais ils sont tous des beaux-pères et des marâtres. Par rapport au monde organique, le père et la mère jouent un rôle important; par leur sang ils transmettent à leurs enfants les qualités de leurs âmes. L'éducation de l'enfant est déterminée par les qualités que la mère cultive chez son enfant dès l'âge le plus tendre. Sous le mot « sang » je n'entends pas le sang ordinaire, mais celui qui reste inchangé pendant toutes les vicissitudes de la vie.
La seule force qui puisse rétablir l'ordre dans le monde c'est l'Amour. Dans ce sens l'homme ne doit jamais épouser une femme qu'il n'aime pas, pour qui il n'est pas prêt à tout sacrifier. Et la femme ne doit jamais épouser un homme qu'elle n'aime pas et pour qui elle n'est pas prête à tout sacrifier. L'enfant doit naître de l'amour de sa mère et de son père. Un enfant né de l'amour est un enfant du nouvel âge.
Pour faire naître un enfant il faut que le père et la mère aient travaillé durant plusieurs générations sur leur développement, qu'ils aient amassé les matériaux nécessaires pour construire une belle maison solide pour cet enfant. S'ils n'ont pas ces matériaux, il vaut mieux de ne pas se marier du tout, de ne pas construire une maison qui s'écroulera dans quelques années. Vous me répondrez qu'il est écrit dans les livres saints que les gens doivent se marier et se multiplier. Du point de vue Divin cela signifie: Reproduisez-vous et multipliez-vous selon la loi de l'Amour, de la Sagesse et de la Vérité. Il est grand temps de créer les conditions favorables pour la naissance des enfants. La femme, en tant que future mère, assume une grande responsabilité. Si elle est consciente de sa responsabilité, la femme ne devrait jamais diriger des pensées négatives envers son compagnon.
Personne ne naît par hasard dans ce monde. On suppose par exemple que le premier homme fut créé durant le jour de la première équinoxe, quand les conditions étaient favorables, harmonieuses. Voilà pourquoi tous les peintres, musiciens, écrivains, poètes et tous les scientifiques éminents doivent prendre part à la création de l'homme. Le monde a besoin d'un nouveau type de gens qui devront travailler pour sa correction, sa rectification et son relèvement. Mais cela dépend de la femme. Elle est le facteur intérieur qui doit utiliser correctement toutes les conditions extérieures favorables. A cet égard on doit considérer la femme-mère, la soeur, la pucelle comme une fleur aromatique très délicate, qui ne doit être brûlée par aucune gelée.
Si la naissance est un processus très important, pour lequel des conditions nouvelles et favorables sont nécessaires, la conception et la grossesse sont des processus de même importance. La femme appartenant à la Nouvelle Culture doit élever ses enfants même avant leur naissance, pendant qu'ils sont encore dans son sein. Là-dedans l'enfant a toutes les conditions de perception, et après sa naissance il demandera déjà des conditions pour travailler les idées qu'il aura perçues. Voilà pourquoi la vie spirituelle de la femme enceinte ne doit pas être sous-estimée. La littérature la plus délicieuse doit être sa Nourriture spirituelle. La vie des saints, des gens intègres, exemplaires, illustres doit être la force motrice de sa pensée. La plus belle poésie spirituelle, la plus belle musique et les chants harmonieux doivent agrémenter de temps en temps sa vie. Le calme et le silence sont nécessaires à la femme-mère, comme à la nature, qui pendant ce temps-là effectue un grand travail constructif: la création de l'homme. Voulez-vous que le fruit de l'arbre soit bon? – Alors créez-lui des conditions favorables et confiez-le à la nature. La même loi est de rigueur pour la création de l'homme.
L'homme bon et raisonnable est conçu et évolue dans des conditions spéciales. Pour faire cela, trois étapes importantes sont nécessaires: un but, des moyens et des résultats. Tout cela vous le trouverez au sein de la nature raisonnable. Elle seule incarne la santé, la beauté et la pureté. Les talents dépendent de l'Amour. Si la mère porte l'Amour en elle, elle donnera naissance à un fils génial. Si une mère veut donner naissance à quelqu'un d'illustre, elle doit être préparée pour cela, elle doit être consciente de son rôle. L'homme ne peut pas concevoir une idée grandiose s'il s'occupe des bassesses de la vie. Les gens créent les grandes idées eux-mêmes, ils créent eux-mêmes les idées ordinaires aussi. Célébrer Dieu, c'est la grande idée Divine.
La mère est une source et ce qui jaillit d'elle s'infuse, s'infiltre dans son enfant. L'esprit Divin qui est en elle, elle le lui transmet. L'échange entre mère et enfant n'est pas seulement extérieur, il est aussi intérieur.
La mère joue un rôle important non seulement dans le monde matériel, mais aussi dans le monde subtil des pensées et des sentiments. Non seulement c'est elle qui crée la forme, mais elle la remplit aussi de contenu et de sens. Des échanges s'effectuent entre l'âme de la mère et l'âme de l'enfant. Si la mère qui a conçu un enfant fut inspirée d'idées sublimes pour l'humanité, pendant sa grossesse encore elle transmettra à son enfant toutes les qualités positives. Par rapport à son enfant elle est comme Dieu et elle peut modeler cette argile, façonner cette terre malléable comme elle le veut. Parce qu'une fois sorti de son sein, l'enfant devient déjà indépendant dans ses pensées et ses sentiments. Si la mère transmet toutes ses qualités d'Amour et de Sagesse à son enfant pendant ses 9 mois de grossesse, l'enfant aura pendant toute sa vie une bonne disposition envers sa mère et il sera toujours prêt à se sacrifier pour elle.
Si la mère pendant sa grossesse dirige vers son enfant cette pensée: « Tu deviendras un bon enfant, tu grandiras, tu feras des études, tu aimeras et aideras les hommes » - alors l'enfant deviendra vraiment tel que la mère l'a voulu. Le plus grand criminel peut être éduqué, mais seulement pendant qu'il est dans le sein de sa mère. Voilà pourquoi la femme enceinte doit se nourrir d'une nourriture spécifique, de sentiments et d'actions purs et sublimes. C'est le seul moyen avec lequel elle peut aider son enfant s'il porte en lui quelque mauvaises dispositions. Vu la manière dont les enfants sont nourris, élevés et éduqués de nos jours, on ne peut pas attendre grand-chose d'eux.
La nourriture que la femme enceinte utilise et la manière dont elle la reçoit exercent une grande influence sur l'enfant qui va naître. A cet égard beaucoup d'expériences sont effectuées et la conclusion fut tirée que la nourriture est un des facteurs les plus importants pour le bien-être physique et spirituel de l'enfant.
Le lait maternel est d'une énorme importance pour l'enfant. Quand il touche au sein de sa mère, il est influencé non seulement par le lait qu'il avale, mais aussi par la force magnétique qui s'écoule tantôt du sein gauche, tantôt du sein droit de la mère.
Si une autre femme nourrit l'enfant, elle ne produit pas le même effet. De la mère s'écoule une force qui ennoblit l'enfant. Quand elle allaite son enfant, la mère doit être dans la meilleure humeur possible, elle ne doit pas se mettre en colère. Les hommes ne prêtent aucune attention à l'humeur de la mère pendant cette période. Le lait maternel contient des forces raisonnables que vous ne trouverez dans aucune autre nourriture.
Quand la mère allaite son enfant trois ans de suite, elle doit mener une vie pure, n'admettant aucune pensée négative dans son esprit. Même si sa maison brûlait ou si son mari la quittait, cela ne devrait pas troubler son calme. Pendant ces trois ans elle doit être paisible et tranquille.
Si les gens comprenaient l'importance de la nourriture qu'ils utilisent, ils pourraient exercer quelque influence lors de l'auto-éducation. Chaque mère doit être consciente de cela lors de l'éducation de son enfant. Jusqu'à l'âge de sept ans elle doit préparer elle-même la nourriture pour son enfant. Jusqu'à cet âge l'enfant ne devrait manger que de la nourriture préparée par sa mère. A cet égard les oiseaux nous servent d'exemple. Jusqu'à ce que les petits grandissent, la mère et le père leur apportent sans cesse de la nourriture. Ils les élèvent eux-mêmes. Et une fois grands, une fois envolés du nid, leurs parents les laissent prendre soin d'eux-même tout seuls. Les oiseaux ont mieux organisé leur vie familiale que les hommes. Il y a deux voies au moyen desquelles cette doctrine pourrait être réalisée. L'une c'est par l'éducation à l'école, l'autre c'est par le travail de la mère avant la naissance et durant l'enfance.
Les gens doivent tous connaître les nouvelles conditions, comme les jardiniers et les agriculteurs étudient les conditions dans lesquelles ils vont semer. On peut constater que tous les défauts de la mère se reflètent et deviennent aussi des défauts chez l'enfant. Et nous pourrions prouver à l'aide de statistiques que, de même, les qualités de la mère se reflètent et deviennent aussi des qualités chez l'enfant; et les qualités du père sont aussi transmises à l'enfant. Voilà pourquoi nous devons vivre une vie positive, parce que tout se reflète et se transmet, le négatif comme le positif. La mère doit être dans une disposition religieuse pour pouvoir aussi demander cela de son enfant.
Qu'est-ce que vous entendez par disposition religieuse? - Par disposition religieuse, j'entends l'état dans lequel, de l'âme de la mère jaillit un tel amour qu'elle soit prête d'en envelopper non seulement son enfant, mais aussi le monde entier et qu'elle soit prête à se sacrifier pour les autres. C'est cela la disposition religieuse: quand on exhale l'amour, lorsqu'on rayonne l'amour. Quand on veut non seulement se sauver soi-même, mais qu'on accepte de se sacrifier pour les autres. Je définis la notion de « mère » de la manière suivante: une mère est une femme qui est capable d'insuffler une idée Divine dans l'âme de sa fille. Une mère qui ne sait pas insuffler une idée Divine dans l'âme de sa fille, n'est pas une vraie mère. Et un père qui ne sait pas insuffler une idée Divine dans son fils n'est pas un vrai père.
Maintenant, je vous souhaite à vous tous (hommes ou femmes) de devenir des femmes! Autrement dit, cette pensée signifie: je souhaite que les âmes de tous les gens se remplissent d'Amour, je souhaite qu'ils répandent tous de la lumière, qu'ils soient des bougies allumées, qu'ils soient joyeux et heureux, qu'ils soient prêts à tout service. C'est cela que d'être mère. Dans ce sens je vous souhaite à vous tous d'être des mères. Aujourd'hui par la notion de « mère » on sous-entend une femme qui donne naissance. Non, une mère ce n'est que celle dont les enfants ne meurent pas. Si les enfants d'une mère meurent, elle n'est pas mère. Une mère ce n'est que la femme pure, la vierge, la pucelle qui même en donnant naissance à un enfant reste pucelle; une mère c'est cette pucelle dont les enfants ne meurent pas. Par conséquent tous les gens doivent être puceaux, absolument purs, s'ils veulent que ce qui est né d'eux ne meure pas. C'est le sens de la philosophie intérieure de la vie. Si vous comprenez cette philosophie, votre vie deviendra agréable.
Ainsi, le premier grand commandement c'est: « Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Le deuxième commandement c'est: « Tu aimeras ton prochain », c'est-à-dire ta pucelle, ton coeur – tu te proposeras pour but la tâche sublime de l'élever. A propos, soyez des travailleurs, des artisans oeuvrant à l'élévation de la femme et par conséquent des travailleurs oeuvrant pour l'avenir de toute l'humanité!




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